Saint Benoît de Nursie n’est pas seulement célèbre pour la médaille de Saint Benoît, le sujet de cet article. Patron de l’Europe, il était avant tout un ermite, ayant choisi de vivre la première partie de sa vie à Subiaco dans une grotte austère. Puis il s’installe à Vicovaro, où il devient le guide spirituel de certains moines, et enfin à Cassino, où il passe trente ans à prêcher la Parole de Dieu et où il rassemble de nombreux prosélytes. A Cassino, Saint Benoît a également fondé un monastère destiné à devenir célèbre dans l’histoire du christianisme, et où il a établi sa fameuse règle, que nous pouvons résumer dans la devise «Ora et labora».

Cette règle basée sur la prière et le travail est devenue la plus répandue parmi les moines du monde entier.
Cette règle était révolutionnaire pour son temps. Avant saint Benoît, être moine signifiait vivre dans un isolement presque total, pratiquer la mortification de la chair, vivre le jeûne et la privation. Une intention admirable, mais qui, selon le Saint de l’Ombrie, n’a pas apporté un grand bénéfice à Dieu et encore moins à l’Église.


La neuvaine à Saint Benoît
Le 11 juillet est le jour où l’Église catholique célèbre saint Benoît en tant que patron de l’Europe.

C’est pourquoi saint Benoît a proposé une nouvelle façon de prier, combinant la prière solitaire avec la prière communautaire, partagée avec les Frères, et l’associant au chant. De plus, il a encouragé les moines à alterner la prière et le travail, ce qui en fait une manière de plus d’honorer Dieu et de célébrer sa grandeur. Cette règle incluait les œuvres les plus nobles, comme celle des scribes et des copistes qui s’occupaient des grandes bibliothèques, pour sauvegarder les manuscrits anciens. Mais chaque travail accompli au sein de la communauté a été élevé au rang de contribution précieuse à la vie spirituelle pratique de tous.

C’est précisément ce nouveau modèle de vie monastique qui a conduit saint Benoît à être proclamé Patron de l’Europe. En fait, c’est en grande partie grâce aux moines que l’Europe du Moyen Âge, malgré les invasions barbares et le déclin de l’Empire romain, a survécu en appliquant des modèles et des lois de la vie et de la civilisation.

Un autre élément essentiel du culte de ce Saint est la Croix-médaille de Saint Benoît. À divers moments de sa vie, Saint Benoît a été contraint de combattre le diable, ses tentations et ses mauvaises influences. Cette histoire de lutte contre le mal fait de lui le premier exorciste de l’histoire, et cet héritage se perpétue dans la médaille qui porte son nom. Aujourd’hui encore, la médaille de Saint Benoît est l’un des symboles sacrés les plus populaires et les plus aimés des fidèles, et est considérée comme un outil précieux et indispensable pour se protéger du mal grâce à l’aide de Jésus.


La croix-médaille de Saint Benoît
La croix-médaille de Saint Benoît montre sur une face une croix sur laquelle est gravée la devise de l’ordre bénédictin: «Pax» (Paix). Autour de la croix, il y a un cercle de lettres, c’est-à-dire les initiales des mots qui composent l’une des prières pour la protection et l’exorcisme du mal considéré parmi les plus puissantes et les plus efficaces de l’histoire.

De l’autre côté, saint Benoît est représenté dans un habit monastique, tenant la croix dans sa main droite et un livre ouvert dans la gauche: la règle bénédictine. Autour de lui se trouvent d’autres mots de protection, liés aux épisodes de sa vie dans lesquels il a affronté et vaincu le démon.

La Médaille Saint Benoît a été approuvée en 1742 par le Pape Benoît XIV, pour répondre à la dévotion croissante au Saint et à ce symbole puissant. Le Pape accorda à la médaille et au crucifix dans lesquels elle était placée (le « Crucifix de la Bonne Mort ») une indulgence plénière.

Aujourd’hui encore, la Médaille Saint Benoît est l’un des objets sacrés les plus puissants de l’Église, surtout au moment de la mort.

Dans le passé, la médaille de Saint Benoît ne pouvait être bénie que par l’évêque ou son prêtre délégué, ou par l’abbé bénédictin, ou son moine bénédictin délégué.

Dans l’ancienne Bénédiction romaine, il est indiqué que cette bénédiction ne peut être donnée que par un évêque. Le même type de bénédiction est réservé à la Médaille Miraculeuse de la rue du Bac.

Vous trouverez à la Boutique des médailles de Saint Benoît sous toutes leurs formes et, des encens en bâtonnets et des neuvaines.